Acte 4 / 8 aout 2018 : L'esthétique du rangement
À l'intérieur, l'espace turquoise est presque vide. Je dépose quelques objets ici et là. Les matériaux et les signes graphiques se répondent en écho. Je tente un éclairage. La scène ne s'anime pas. Derrière, les fils électriques s'emmêlent, les objets s'accumulent. L'écrin et son contenu débordent dans l'atelier.
À l'extérieur, la rue, les passants. Regard vers la vitrine turquoise. Les reflets brouillent la vision de la scène bien rangée. La ville et ses mouvements se superposent à L'écrin comme une réalité augmentée low tech.
Retour à l'intérieur. La noirceur tombe. Hochelaga s'anime. Malgré l'éclairage de L'écrin, la rue devient la scène et moi la spectatrice.