Faire quelque chose ensemble, 2018

Description : plastiques, ficelles, carton, papier, matériaux divers et vidéo documentaire dans un moniteur dvd. Projet en cocréation avec Claraence Painchaud

Lieu de diffusion : Écomusée du Fier Monde, 2018

Photos : AADB

D’abord intriguées par la nouvelle culture Web du Do It Yourself (DIY), Andrée-Anne Depuis Bourret, artiste visuelle, et Clara [Clarence] Painchaud, étudiante en arts visuels et médiatiques, nous présentent Faire quelque chose ensemble. Leur réflexion s’inspire de l’impact des différents documents mis en ligne concernant le sens communautaire et la transmission des techniques ancestrales. Selon ces artistes, l’utilisation d’Internet comme plateforme de diffusion des savoirs favorise l’apprentissage individualisé d’une culture qui se voulait autrement rassembleuse et collective. En conséquence, la proximité s’effrite entre les gens.

En joignant certains matériaux artisanaux et d’autres issus d’un bagage du plein air, elles revitalisent un savoir-faire patrimonial. Ainsi, elles produisent des objets facilement manipulables et transportables.

Leur travail de création s’affirme via une réflexion d’un monde axé sur la surconsommation des biens et l’arrêt d’une passation intergénérationnelle des connaissances. Disant rétablir les connaissances manuelles et à l’encontre d’une idéologie capitaliste, le DIY favorise néanmoins l’individualisation des savoirs par le Web plutôt que leur partage actif. Elles constatent donc, dans leur travail, cette transformation pédagogique.

Par l’entremise de différentes documentations – vidéos, impressions et audios – elles nous donnent accès à leur démarche et expérimentent, à leur manière, cette forme de culture populaire. Elles posent un regard critique sur les effets de la pression exercée sur les individus. De plus, elles réagissent aux changements majeurs au sein des multiples pratiques et productions artistiques.

« Individualisme » est le terme frappant de cette installation coopérative. Dans une société où tous les ponts entre les individus semblent s’effondrer, ces artistes ouvrent la porte au dialogue et nous invite à réfléchir, comme elles, aux conditions du vivre ensemble moderne.

Texte : Alexandra Rioux-Richard

Les structures cristalloïdes, 2015

Description : papiers imprimés offset, broches, ruban adhésifs double face, gommette

Lieu de diffusion : Musée d'art de Joliette, 2015

Photos : AADB

À l’occasion de sa grande réouverture, le Musée d’art de Joliette présente l’installation monumentale Les structures cristalloïdes créée par l’artiste Andrée-Anne Dupuis Bourret. Composée de plus de 15 000 origamis confectionnés à la main par le public, cette œuvre collaborative est la toute première à être exposée dans le hall du Musée. Éclatante et ludique, Les structures cristalloïdes accueille les visiteurs dès leur entrée dans le bâtiment.

Volumétrique, Les structures cristalloïdes est une œuvre rampante qui s’immisce sur les escaliers, les colonnes et le plancher du hall. En plus d’avoir été soigneusement manipulé, chacun des modules de papier a été préalablement imprimé. Élaborée sur la durée, cette installation est un véritable feu d’artifice visuel. Ses couleurs vives et ses ramifications surprenantes sauront émerveiller petits et grands. Troisième édition de la série Mur à mur, Les structures cristalloïdes s’inscrit dans la volonté du Musée d’art de Joliette de faire découvrir des œuvres inédites d’artistes actuels. En plus d’offrir un espace d’exposition, Mur à mur permet à l’artiste invité de bénéficier d’un lieu de création qu’il peut investir selon sa démarche.

Texte : Annick DeBois, conservatrice à l'éducation

Production au Musée d'art de Joliette

Installation au Musée d'art de Joliette

Jardin de papier, 2014

Description : installation collective, affiches recyclées, broches, fils de nylon, clous, dimensions variables

Lieu de diffusion : Maison de la culture de Longueuil, 2014

Projet de cocréation réalisé en collaboration avec les membres de l’atelier Zocalo et la communauté longueuilloise sur une période d’une année. Production à l’atelier Zocalo (2013-2014)